Nous en avons rencontrés. Au bord du lac de Provo. Juste avant que le mauvais temps ne prenne les commandes par ici. Ils sont sans doute maintenant plus au sud, sous des cieux plus cléments. En Californie ou ailleurs.
Des gens adorables.
George-Henry et Sherryl.
Plus tout jeunes. Sur les routes depuis 3 ans, pour un périple de 4 ans.
Pas besoin de grand chose. Un campement bien équipé quand même.
Juste besoin de 30 minutes pour tout plier et partir. Chacun sait ce qu’il a à faire, où se place chaque chose et hop, en route.
Ils connaissent quelqu’un qui a établi son campement près d’un lac et d’une rivière en Californie. 29 ans qu’il vit comme ça.
Sans doute pas qu’un seul credo mais celui-là d’abord : « We’ve got just one life, right ? »
On n’a qu’une seule vie pas vrai ?
Alors quelques jours ici, quelques jours là. Se réveiller chaque matin sur un paysage extraordinaire. Puis partir et aller voir ailleurs.
Leur voisin de campement, Bob, la cinquantaine bien tassée, fait la même chose depuis un an. Chaque jour, il prend soin de noter dans un carnet, ce qu’il a vu ou fait, ses impressions, son blog perso à usage intime. Pour déménager, lui ne compte pas en minutes, mais en bières : il lui en faut trois pour être prêt.
Son installation est toute proche. Tout est ouvert. Manifestement, il ne craint pas les voleurs.
Belle rencontre. Quelle chance pour nous de parler anglais et de pouvoir échanger autre chose que « Hey » et un sourire.
Bon vent à vous George-Henry, Sherryl et Bob.