C’était le 7 octobre. Nous croyions y être en retard.
Nous y étions trop en avance.
Les oiseaux n’ont pas encore migré. Nous voyons bien passer des vols d’oies sauvages du Canada, et même, ce que j’avais pris pour des cigognes, des vols de centaines de pélicans.
Toutefois la migration, si elle a commencé n’est pas arrivée jusqu’ici. Ce qui est trompeur ici, c’est l’altitude : nous sommes aux alentours de 1500 m mais à la latitude de Naples ou Madrid.
ET même si les températures ont bien baissé, il fait encore bon, parfois.
Bref, les oiseaux ne sont pas encore là.
Quelques spécimens sont malgré tout présents, sans doute payés par le Bear River Migratory Bird Refuge pour donner le change.
Nous nous remplissons néanmoins de vastitude. C’est aussi le paradis des chasseurs de canards qui vont tant à pied qu’en barque hydro ou aéro-pulsées.
Ils nous disent que le gros de la migration aura lieu fin octobre, voire fin novembre début décembre. Il y aura alors des centaines d’oiseaux, des milliers d’oiseaux.
L’endroit sera alors un havre. Le Bear River Migratory Bird Refuge.
Nous reviendrons.
Nous confirmons qu’elles étaient encore au Canada : nous les avons vues à Montmagny, au nord de Québec…. par milliers….un beau spectacle, posées sur les grèves du Saint Laurent, ou en vol dans le ciel.
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