Manger aux USA

Il faut bien le reconnaître, ici, il n’y a pas grand chose à manger.

Enfin, pas grand chose de différent à manger.

Bien sûr, les magasins sont énormes, les rayons gigantesques mais si on regarde bien, guère de diversité.

Les chips par exemple sont déclinées avec tous les assaisonnements possibles, toutes les formes possibles, toutes les épaisseurs possibles, d’où ces rayons monstrueux, mais ça reste des chips !

C’est pareil pour beaucoup de choses : le lard par exemple ou la viande pré-conditionnée; cuite au four, rôtie, avec du miel, fumée au bois de pommier, de chêne, d’érable… Oui mais c’est toujours du lard.

En fait la nourriture consommée et préparé par les premiers colons est toujours présente.

Heureusement, les mexicains sont arrivés. D’aucuns voudraient les arrêter, les faire repartir, mais ce sont eux qui ont apportés (un peu) de diversité, tout comme les rapatriés d’Algérie et du Maroc ont apporté avec eux leurs coutumes alimentaires.

Et ici, comme tout sert à faire de l’argent, pas de problème, on peut baptiser mozzarella ou parmesan des « choses » qui y ressemblent de fort loin. Beaucoup de parmesans contiennent entre 4 et 9 % de cellulose et sont étiquetés 100% parmesan !

Et comme les entreprises américaines ont souvent une armée d’avocats faisant très bien leur travail, c’est parfaitement légal. Les consommateurs n’ont qu’à bien regarder les étiquettes; c’est marqué qu’il y en a…

Il me semble que les producteurs italiens de Parmesan sont en bise-bille avec les USA sur ce problème depuis longtemps, sans succès. Les USA sont hyper protectionnistes sur leur propre marché; ils ont par exemple mis des taxes énormes sur un avion de la société canadienne BOMBARDIER pour l’empêcher de tailler des croupières à Boeing et je crois bien qu’ils aimeraient bien envahir notre marché européen avec les fameux accords transatlantiques.