Dans beaucoup de situations ici, l’adage est :
First come, first served
Premier arrivé, premier servi.
Par exemple quand nous sommes allés à Yellowstone, dans nombre de campings, le mode de gestion est « First come, first served ». Pas de réservations, pas de téléphone; les premiers à arriver dans la journée ont une place. Quand c’est plein, c’est plein.
Un peu stressant quand justement on n’est pas le premier.
Ce n’était pas au point du campsite pour la compétition internationale de Quidditch avec Harry Potter, mais malgré tout beaucoup de monde à Yellowstone en été.
En tout cas, ça fonctionne; c’est une habitude à prendre : au lieu de commencer à chercher un endroit pour la nuit à partir de 17h00 et sentir l’angoisse monter au fur et à mesure des refus, on commence dès le matin à se mettre la pression et après on est tranquille. Si on a trouvé !!!
(note : toutes les images viennent d’internet sauf celle là)
Mais ce principe du « First come, first served » ne fonctionne pas que pour les campings;
Et c’est pareil sur les routes avec les intersections à 4 routes équipées de panneaux stop.
Le stop collectif: à une intersection, il se peut que toutes les rues aient un stop. Aucune n’est prioritaire. Il faut alors s’arrêter pendant 3 secondes (même s’il n’y a personne d’autre), et passer par ordre d’arrivée à l’intersection. Ca marche vraiment très bien, tout le monde respecte le système.
Ici pas de priorité à droite; priorité à celui qui est arrivé le premier; c’est donc un pays béni pour tous ceux qui confondent droite et gauche; c’est peut-être la raison pour laquelle ici, politiquement, droite et gauche ne veulent pas dire grand chose…
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé ni d’explication, ni d’historique sur ce principe de gestion. Je me suis dit qu’une fois de plus le Far-West n’était jamais loin : quand les premiers pionniers sont arrivés sur une terre, ils se la sont rendue leur en se débarrassant des Native Americans et après, ils ont appliqué le principe du « First come, first served »; j’étais là le premier, donc c’est à moi.
Et ça continue à marcher.
Restons calmes maintenant. Et écoutons ce qu’ils ont répondu à Bill quand il leur a dit : « First come, first served. »