Au tout début, j’avais remarqué qu’ici tout était gros. Je ne pouvais imaginer à quel point.
Ce qui est intéressant, c’est d’être à la fois dedans ET du point de vue de l’observateur.
Bien entendu, il est toujours plus facile d’aller voir la paille dans l’œil de son voisin…
Puissions nous être aussi curieux et « critiques positifs » quand nous serons de retour.
Le fils d’amis d’Aix Les Bains, qui est pompier aux USA, fait le constat qu’ils ont énormément d’interventions pour des problèmes liés aux maladies cardio-vasculaires, clairement liées à la nourriture. Il dit qu’au US, par rapport à la bouffe, ils ne remettent rien en question car c’est culturel d’après lui. Une fatalité qu’il faut admettre.
La mal-bouffe serait donc culturelle…
Le ranch des poulets sans os.
J’avoue que je ne sais quoi penser du côté « culturel ». Pourquoi des quantités aussi importantes, pourquoi malgré les apparences une grande uniformité et une toute petite variété des produits, pourquoi autant de sucreries ?
Ce qui me vient et je crois l’avoir écrit dans le blog ou bien c’est dans un article à venir, c’est qu’ils ne sont jamais vraiment sortis du far-west.
Du temps de la conquête :
Ils n’avaient pas grand chose à manger.
Il n’y avait pas une immense variété (sauf en Californie sans doute, mais ils ont vraiment dû parcourir du chemin avant d’arriver là).
Pour la plupart, c’étaient des pionniers issus de pays où on crevait de faim et où bien souvent la variété n’était pas au rendez vous non plus.
Ils avaient tous une vie plutôt amère avant d’avoir trouvé où s’installer (et peut-être même après, en témoignent dans les petits villages isolés toutes ces tombes de tout petits, morts très tôt ou même à la naissance).
D’où peut-être des gens qui se sont remplis pour compenser tout ça, des gens qui ont eu besoin de douceurs, et donc des habitudes alimentaires d’aujourd’hui qui viennent de loin.
Ok, laquelle ça va être aujourd’hui ? Laqueelllllle ça va être aujourd’hui ?
Psychologie alimentaire de bar tabac de ma part ? Peut-être, mais je pense sérieusement que le far-west n’est jamais loin.