Descendus dans la vallée, nous nous arrêtons au premier embranchement : Scotty’s Castle Road, une route qui part plein ouest; barrée à ce moment-là pour cause d’inondation !!! Dans la Death Valley ? Une inondation ? Ca paraît une blague mais c’est bien vrai.
Du coup, nous n’irons pas visiter ce fameux château dont l’histoire est tout à fait stupéfiante. Pour en savoir plus cliquer sur ce lien : Scotty’s Castle.
Et nous faisons nos premiers pas dans la Death Valley.
Nous y sommes.
J’ai tellement rêvé de cet endroit.
Avec les photos de Jeanloup Sieff et de Ansel Adams…
Quand j’étais à l’armée, j’ai eu la chance d’y être photographe et d’y rencontrer des photographes professionnels qui faisaient leur service militaire eux-aussi. L’un d’entre eux était déjà allé à la Vallée de la Mort.
Ça me faisait rêver. Je ne me doutais pas que plus de quarante ans plus tard, ce serait mon tour.
Imaginer l’inimaginable : nous sommes dans la Death Valley et malgré tout ce que nous avons lu, malgré tout ce qu’on nous a dit, nous pouvons sortir de la voiture sans recevoir un énorme coup de massue de chaleur, nous pouvons nous appuyer contre la carrosserie de la voiture sans nous brûler, nous pouvons marcher dans ce désert sans nous déshydrater en quelques minutes.
Ce n’est sans doute pas la Death Valley que chacun a en fantasme, mais quel confort.
Nous marchons plusieurs dizaines de minutes en direction des grandes dunes que nous apercevons au loin, laissant derrière nous notre voiture, seule sur un parking pouvant accueillir plusieurs dizaines de voitures.
Le désert est là.
Accueillant
Curieusement accueillant.
Pas un bruit
Tout l’espace autour de nous, rien que pour nous
Rien d’effrayant
Juste une invitation à entrer en soi-même, et à se connecter à ce qui nous dépasse.
L’invitation est propice, insistante
Rien que soi et soi, et plus grand que soi.
Je comprends bien que certains ermites se soient retirés dans le désert, comme le Père Charles de Foucauld à l’Assekrem.
Cliquer sur l’image ci-dessous pour en voir davantage; s’approcher suffisamment de l’écran pour ne plus voir que l’image; avoir arrêter tous les sons; et rêver…