Nous sommes en décembre.
Il sourd un peu d’eau venue d’on ne sait où. Elle coule paresseusement au travers des Salt Flats.
La surface blanche reflète violemment le soleil. Difficile d’imaginer que cette surface n’est pas froide tant elle fait penser à la neige.
Les visiteurs sont ailleurs. Agglutinés aux endroits où il faut aller. Ceux qui sont marqués sur les guides.
Aucun d’entre ces livres ne suggère de s’arrêter là.
Cependant, comme toujours, d’autres voitures s’arrêtent à proximité de la nôtre.
Le monde attire le monde.
Mais l’espace est tellement grand qu’on n’entend pas les quelques personnes qui s’aventurent comme nous sur la grande surface blanche.
Encore une belle occasion d’être tout seul, non loin des autres, ou bien de partager à trois l’endroit.
A certains endroits, des traces grisâtres forment des camaïeux de gris. C’est beau.
Cette immensité est belle.
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