J’adore ses photographies de sa série Face in the Crowd.
J’aime beaucoup parce qu’au milieu de la foule, il faut chercher quelle est la personne encore plus toute seule que toute seule.
Je trouve ça plus rigolo que « Où est Charlie ? »
Cliquer sur l’image ci-dessous pour voir davantage de son oeuvre.
Biographie
Prager commence sa pratique photographique après avoir vu une exposition de William Eggleston au Getty Museum en 1999-20002. Selon Ken Johnson, ses séries photographiques seraient inspirés de Cindy Sherman, Philip-Lorca diCorcia and Douglas Sirk3.
En 2005, elle crée The Book of Disquiet (an immoral drama), conçu à la fois comme une exposition et une publication en collaboration avec l’artiste Mercedes Helnwein. Sa notoriété s’amplifie en 2007 après son exposition Polyester, consacrée à la Californie du sud et des portraits de femmes4. Sa série suivante est intitulée The Big Valley, elle a été présentée en 2008 à la Michael Hoppen Gallery à Londres, Royaume-Uni puis en 2009 à la Yancey Richardson Gallery à New York. En 2010, avec sa série Week-End, Prager réalise son premier court-métrage : Despair, issu d’ancien travaux5. Inspiré par Les Chaussons rouges (1948)6, le film a été présenté lors de l’exposition New Photography 2010 au Museum of Modern Art de New York, qui la consacre comme l’une des artistes les plus prometteuses de sa génération.
En 2012, avec la série Compulsion, Alex Prager aborde les thèmes de la catastrophe et des turbulences7. En parallèle elle réalise son deuxième film, intitulé La Petite Mort avec Judith Godreche et une narration de Gary Oldman. Le film est une réflexion sur la mort, et selon Prager, conçu comme un film plus traditionnel8.
Face in the Crowd, est présenté pour la première fois en 2013 à la Corcoran Gallery of Art, Washington D.C. Il s’agit de l’œuvre la plus complexe d’Alex Prager, qui a nécessité la recréation en studio d’espaces publics – rues, plage, aéroport, cinéma. L’artiste s’est occupée du recrutement et de l’habillage de chacun des 150 figurants, et amis9, et a ainsi produit une installation d’une durée de 10 minutes, composée de trois écrans de grande échelle. Face in the Crowd évoque à nouveau la question de l’intemporalité, caractéristique dans l’œuvre de Prager, tout en gardant un regard critique et lucide sur la détresse contemporaine10.
En 2015, l’Opéra national de Paris commande à Alex Prager un film pour la 3e Scène. Son film, intitulé La Grande Sortie, explore la tension entre l’expérience de la performance sur scène et le regard du public. Avec les danseurs étoiles Émilie Cozette et Karl Paquette, sur une bande son de Nigel Godrich. Le film a été produit par Jeremy Dawson. La Grande Sortie est diffusée sur la 3e scène le 15 septembre 201511.
En octobre 2015, la Galerie des Galeries, espace culturel des Galeries Lafayette, Paris, présente sa première exposition personnelle en France. Son dernier film La Grande Sortie y est présenté ainsi que ses dernières photographies12.
j’ai pas trouvé le solitaire.
Il y en a trop !!! AM
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